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5 branche descenante, qui, après quelques lègères ondulations, va se confondre insensiblement avec l'axe des abscisses. Il sera utile, d'abord, de déterminer sur cet axe la véritable origine des courbes, c'est-a-dire, le point de l'abscisse qui correspond à l'instant de l'irritation nerveuse. On y réussit en faisant en sorte que ce soit le cylindre lui-même qui, en un point donné de sa rotation, détermine la contraction, en donnant lieu, par un mécanisme quelconque à une dècharge électrique. Dans mon appareil, j'ai adapté à l'axe de rotation Animant ensuite le cylindre d'une plus grande vitesse, voici ce que l'on observe. La branche ascendante de la courbe tracée dans l'acte de la contraction ne surgit pas de l'abscisse au point précis auquel a lieu l'irritation nerveuse; mais elle reste d'abord confondue avec l'abscisse dans un certain trajet à partir de l'origine. Au bout de ce trajet, l'abscisse se dédouble pour ainsi dire, et la branche ascendante prend naissance. Voilà donc la période du temps perdu dans les contractions des muscles de la vie animale rendue également manifeste à l'aide de la nouvelle méthode. D'ailleurs, tant qu'on ne change rien au dispositif de l'expérience et que le muscle jouit de toute sa vigueur, toutes les courbes successivement tracées coincident exactement. Il n'en saurait être autrement, puisque le cylindre occupe toujours identiquement la même position |