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branche descenante, qui, après quelques lègères ondulations, va se confondre insensiblement avec l'axe des abscisses.

Il sera utile, d'abord, de déterminer sur cet axe la véritable origine des courbes, c'est-a-dire, le point de l'abscisse qui correspond à l'instant de l'irritation nerveuse. On y réussit en faisant en sorte que ce soit le cylindre lui-même qui, en un point donné de sa rotation, détermine la contraction, en donnant lieu, par un mécanisme quelconque à une dècharge électrique. Dans mon appareil, j'ai adapté à l'axe de rotation (?) un disque métallique assez volumineux, qui agit comme volant pour rendre plus uniforme le mouvement de cylindre. Le bord de ce disque est armé * d'une palette d'un dent prominent qui d'ordinaire parcourt librement le cercle qu'elle décrit autour d l'axe de rotation. Mais, quand les choses sont disposées pour cela, le dent la palette vient renverser un levier extrêmement léger, dont la chute, dans son premier instant, rompt la circuit d'une pile et réveille, par suite, un courant d'induction volta-électrique. Le courant va traverser le nerf sciatique et fait naître à son tour une contraction du muscle gastrocnémien. Pour savoir à quel point de l'abscisse correspond l'instant précis de l'irritation nerveuse, il n'y a (?) qu'à ralentir le mouvement du cylindre jusqu'à ce que sa circonférence ne * (parcours?) plus pendant toute la durée d'une contraction qu'une fraction insensible de la largeur des sillons que le style creuse dans l'enduit de noir de fumée. se déplace plus sensiblement pendant toute la durée d'une contraction. Alors évidemment, au lieu d'une courbe, le style, dans les contractions du muscle ne tracera plus sur le cylindre qu'une droite * verticale parellèle à l'axe, et le point d'intersection de cette droite et de l'abscisse sera le point cherché, ou la véritable origine des courbes.

Animant ensuite le cylindre d'une plus grande vitesse, voici ce que l'on observe. La branche ascendante de la courbe tracée dans l'acte de la contraction ne surgit pas de l'abscisse au point précis auquel a lieu l'irritation nerveuse; mais elle reste d'abord confondue avec l'abscisse dans un certain trajet à partir de l'origine. Au bout de ce trajet, l'abscisse se dédouble pour ainsi dire, et la branche ascendante prend naissance. Voilà donc la période du temps perdu dans les contractions des muscles de la vie animale rendue également manifeste à l'aide de la nouvelle méthode. D'ailleurs, tant qu'on ne change rien au dispositif de l'expérience et que le muscle jouit de toute sa vigueur, toutes les courbes successivement tracées coincident exactement. Il n'en saurait être autrement, puisque le cylindre occupe toujours identiquement la même position